Agréable petit déjeuner avec les 2 lapins blancs de l'hôtel
puis départ à 8h30 direction le
fort de Gwalior pour éviter le monde et la chaleur.
Je vous conseille Suresh, un super guide francophone et anglophone (contact : +91 98930 52492).
Là encore je retrouve ce que nous avions visité en 2001
2001
2024
exploration du fort qui comprend une partie défensive et 2 palais.
Selon une légende locale, le fort a été construit par un roi local nommé Suraj Sen. Il fut guéri de la lèpre lorsqu'un sage nommé Gwalipa lui offrit l'eau d'un étang sacré, qui se trouve maintenant dans le fort. Le roi reconnaissant construisit un fort et lui donna le nom du sage (Gwalior). Le sage décerna au roi le titre de Pal (« protecteur ») et lui dit que le fort resterait en possession de sa famille, aussi longtemps qu'ils porteraient ce titre. 83 descendants de Suraj Sen Pal contrôlèrent le fort, mais le 84ème, nommé Tej Karan, le perdit.
En 1398, le fort passa sous le contrôle des Tomars. Le plus éminent des dirigeants Tomar était Maan Singh, qui commanda plusieurs monuments à l'intérieur du fort. Le sultan de Delhi Sikander Lodi a tenté de s'emparer du fort en 1505, mais sans succès. Une autre attaque, menée par son fils Ibrahim Lodi en 1516, entraîna la mort de Maan Singh. Les Tomar ont finalement cédé le fort au sultanat de Delhi après un siège d'un an.
En moins d'une décennie, l'empereur moghol Babur s'empara du fort du sultanat de Delhi. Les moghols perdirent ensuite le fort au profit de Sher Shah Suri en 1542. Par la suite, le fort fut capturé et utilisé par Hemi, un général hindou et, plus tard le dernier dirigeant hindou de Delhi mais le petit-fils de Babur, Akbar, le reprit. en 1558. Akbar fit du fort une prison pour les prisonniers politiques.
Ci-dessous l'ancêtre de l'interphone avec des conduits qui permettaient de se parler d'une pièce à l'autre
La cour d'inspiration chinoise
avec une belle vue sur la ville
puis reprendre la route qui descend du fort et admirer les statues jaïns sculptées dans la roche des Siddhanchal Jain Temple Caves
puis celles du Gopachal Rock Cut Jain Statue (monter à pied sur quelques centaines de mètres et laisser chaussures et chaussettes et tout article en cuir (ceinture) et sacs.)
Sushmita découvre que le responsable du temple a bien connu son grand-père, du coup nous avons toutes droit à une guirlande
Ensuite pause déjeuner avec un thali rajasthanais
puis la visite guidée du musée Jai Vilas Palace (toujours avec Suresh et avec la directrice du musée qui connait bien Ashwini. Photos interdites avec les appareils photo donc ce sont les photos de mon téléphone)
Le 12 décembre 1964, Rajmata Vijaya Raje Scindia a converti les ailes Ouest et Sud du Palais en un musée, en mémoire de son mari bien-aimé HH Maharaja Sir Jiwaji Rao Scindia, le dernier Maharaja de l’État princier de Gwalior.
les turbans portés par les Maharajahs sont réalisés avec 60 mètres d'une fine cotonnade rouge qui est savamment pliée et enroulée
Il donne un aperçu de l’art, de la culture et de l’histoire ainsi que du mode de vie de la dynastie Scindia de Gwalior.
Ci-dessous un petit train en argent était utilisé pour servir alcools et cigares aux invités. Des qu'un invité soulevait une bouteille le train s'arrêtait automatiquement puis repartait quand l'invité s'était servi.
Dans la grande salle d'apparat les travaux de restauration étaient en cours. Les 2 lustres de 7,5 tonnes avec leurs 450 ampoules et leurs centaines de pampilles étaient au nettoyage annuel. Avant leur installation une dizaine d'éléphants étaient montés sur le toit grâce à une longue rampe pour tester la solidité de l'édifice.
Retour à l'hôtel pour la visite guidée de la propriété qui se termine par la prière du soir au petit temple qui est dans le jardin
puis un petit bain de pied avant de retourner au fort
pour le son et lumière (20h20 pour le spectacle en anglais)
et nous terminons une journée bien remplie par un délicieux thali népalais et marathi
A suivre ...
Tu me fais rêver.... c'est dingue tout ce que tu découvres et nous
RépondreSupprimerfais partager...Que de merveilles. Que d'Histoires... Merci ma Grande.